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Présentation
Le nom de la commune a évolué au fil des siècles : In Lineriaco (930) Linairac (1116) Lignérac (1655). Le bourg de Ligneyrac est dominé par les anciens bâtiments (XIIème siècle) du château des Robert de Lignérac détruit, en 1587, par les catholiques comme étant une forteresse des Huguenots. Cette famille a fait en France une belle illustration de Ligneyrac, car on la retrouve dans beaucoup de terres du Limousin, alliée à de grandes et puissantes familles. Les derniers titres portés par la famille étaient ceux de Ducs de Caylus, Grands d’Espagne de première classe et pairs de France.
L’église Saint-Eutrope est romane dans sa partie la plus ancienne. L’oratoire qui se trouve sur la place (ancien cimetière) appartient au même style. Les quatre évangiles y étaient peints sur le lambris qui tapisse l’intérieur.
De 1913 à 1932, une ligne du tacot reliant Beaulieu-sur-Dordogne à la ligne Brive-Toulouse qui passait à ce moment-là à la Gare de Turenne a traversé la commune. La gare se trouvait au niveau du lieu-dit La Planche.
Son patrimoine architectural
L’architecture produite par les personnes qui ont vécu à Ligneyrac, depuis des siècles, reste une mémoire considérable. C’est ainsi que vous verrez, lors de vos promenades sur la commune, ce beau patrimoine.
Vous pourrez aussi découvrir les éléments du petit patrimoine : le pont des Fauries (ce pont se trouve sur le Rieu Mort, ruisseau à débit torrentiel traversant la commune du Nord au Sud) des fours à pain, des croix, des fontaines, des lavoirs, des murets en pierres sèches. Tous ces éléments sont des témoignages de notre passé et affirment l’identité culturelle et paysagère de notre territoire.
Ce patrimoine participe au maintien d’un cadre de vie de qualité ; il représente également un intérêt culturel.
Ses paysages
La commune de Ligneyrac est implantée sur un relief très vallonné. Cette situation offre, au détour des chemins et des routes, de nombreuses vues sur la citadelle de Turenne, sur les versants environnants qu’ils soient proches, comme le Massif de la Ramière ou plus lointains comme Uxellodunum à Vayrac et les Monts d’Auvergne par exemple.
Le Bourg, dans une configuration proche de celle de Rocamadour, est accroché à la falaise et est dominé par le château. Les constructions sont essentiellement groupées et constituent de nombreux hameaux. Les différentes crêtes de la commune sont ceinturées par un cordon boisé, qui est très présent au niveau visuel, mais qui ne représente que 10 % de la surface communale.
La présence d’une activité agricole permet d’alterner agréablement les espaces ouverts et des secteurs boisés offrant ainsi des perspectives sur chaque hameau et des points de vues variés, de quoi vous offrir, au fil des saisons, de belles cartes postales.
Autrefois, la commune était largement couverte par les vignes. Celles-ci ont été détruites, à la fin du 19ème siècle, par le phylloxéra.